Opinion

A quand une conférence citoyenne sur le nucléaire ?

7 min
Antoine de Ravignan Rédacteur en chef adjoint d'Alternatives Economiques

La France est confrontée au vieillissement de son parc de réacteurs nucléaires, dont elle tire 70 % de sa consommation d’électricité. Pour produire son électricité de demain sans émettre de CO2, a-t-elle intérêt à continuer à s’appuyer sur cette technologie et donc renouveler en partie ses centrales ? Ou bien est-il préférable de ne miser que sur les énergies renouvelables pour répondre aux besoins du futur ? Sachant que les principales sources décarbonées mobilisables du fait de leurs coûts désormais très avantageux, l’éolien et le solaire, ont l’inconvénient d’être variables et non pilotables ?

Alors que le chef de l’Etat a lancé récemment des signaux forts en faveur de la première option qui consisterait, en pratique, à…

 

La France est confrontée au vieillissement de son parc de réacteurs nucléaires, dont elle tire 70 % de sa consommation d’électricité. Pour produire son électricité de demain sans émettre de CO2, a-t-elle intérêt à continuer à s’appuyer sur cette technologie et donc renouveler en partie ses centrales ? Ou bien est-il préférable de ne miser que sur les énergies renouvelables pour répondre aux besoins du futur ? Sachant que les principales sources décarbonées mobilisables du fait de leurs coûts désormais très avantageux, l’éolien et le solaire, ont l’inconvénient d’être variables et non pilotables ?

Alors que le chef de l’Etat a lancé récemment des signaux forts en faveur de la première option qui consisterait, en pratique, à décider peu après la présidentielle de la construction de six nouveaux réacteurs EPR comme le réclame EDF, cette question cruciale est devenue pressante.

Son instruction a connu la semaine dernière un moment important. RTE (le gestionnaire du réseau de transport de l’électricité en France) et l’AIE (Agence internationale de l’énergie) ont publié le 27 janvier leur étude sur « les conditions d’un système électrique à forte part d’énergies renouvelables en France à l’horizon 2050 ».

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Ce travail avait été commandé en 2019 par l’ancienne ministre de l’Ecologie, Elisabeth Borne, qui souhaitait voir étudiée la faisabilité d’un mix 100 % électrique renouvelable, parallèlement à la demande adressée dans un discours de novembre 2018 par Emmanuel Macron à EDF de travailler à l’élaboration d’un programme de nouveau nucléaire plus compétitif, « pour que le choix qui sera proposé aux Français soit transparent et éclairé ».

Le 100 % renouvelable, c’est possible

Dont acte. L’étude RTE-AIE présentée le 27 janvier a conclu à la faisabilité technique d’un mix électrique décarboné et sans nouveau nucléaire. Le rapport met en avant quatre ensembles de conditions qui devront être simultanément réalisées pour garantir la sécurité de l’alimentation en électricité (l’adéquation de l’offre et de la demande via la mobilisation de capacités de stockage), la disponibilité de réserves opérationnelles, la stabilité de la fréquence du système électrique, et enfin, le bon fonctionnement des réseaux de transport et de distribution.

Cela ne se fera pas d’un claquement de doigts et un certain nombre de pièces de ce meccano doivent encore faire l’objet d’un développement industriel. Mais la conclusion est claire et ne fait pas plaisir aux partisans d’une relance du nucléaire : c’est, techniquement parlant, faisable.

Le rapport n’aborde cependant pas les trois autres questions qui fâchent : combien ça coûte ? Est-ce écologiquement préférable ? Est-ce socialement acceptable ? Il est prévu en effet que les aspects économiques, environnementaux et sociétaux fassent l’objet d’un « bilan prévisionnel à l’horizon 2050 » que RTE prépare et doit rendre en septembre ou en octobre prochain, qui comparera des scénarios décarbonés avec et sans nouveau nucléaire.

A cette fin, le gestionnaire du réseau de transport a organisé, comme il l’a fait précédemment pour le rapport technique, une consultation publique permettant aux citoyens et à toutes les parties intéressées de s’exprimer aux différents stades de la réalisation du futur rapport économique, social et environnemental. Il a lancé le 27 janvier une consultation publique sur le cadrage et les hypothèses de ce second document (qui étudiera plus spécifiquement huit scénarios, quatre avec nouveau nucléaire et quatre sans), ouverte jusqu’au 5 mars.

Le coût d’un système 100 % renouvelable en 2050 est très comparable à celui du système électrique actuel

Sur les coûts d’un système électrique 100 % renouvelable, beaucoup de travaux scientifiques aboutissent déjà à la conclusion qu’ils sont proches d’un système qui intégrerait du nouveau nucléaire. Pour la France, l’Ademe était déjà parvenue à cette conclusion dans une étude de 2015, confirmée par une autre en 2018. Récemment, une équipe de chercheurs du Cired a publié deux articles allant dans ce sens. Le premier, paru en novembre dernier, indique que le coût d’un système électrique 100 % renouvelable en 2050 est même très comparable à celui du système électrique actuel.

Le second, publié le 14 janvier, évalue compte tenu des coûts projetés des différentes technologies, ce que serait « le mix électrique optimal » en France en 2050. Ce travail de modélisation fait apparaître que le nucléaire n’entrerait qu’à hauteur de 25 % de ce mix, et encore, sur la base d’hypothèses de coûts du nouveau nucléaire très optimistes (une division par deux par rapport aux trois EPR actuellement en construction en Europe). Et dans l’hypothèse où l’on déciderait de se priver de nouveau nucléaire, le surcoût de la production ne dépasserait pas 5 %, ceci toujours si l’hypothèse d’une division par deux de ses coûts se vérifiait.

Une décision à prendre collectivement

L’année 2021 s’annonce donc importante dans ce débat nourri par les opérateurs, les services de l’Etat, les chercheurs académiques, la société civile avec ses organisations et ses experts (dont négaWatt qui devrait publier à l’automne une mise à jour de son scénario de transition énergétique). Ces contributions pourront honorer la promesse présidentielle d’instruire la décision « pour que le choix qui sera proposé aux Français soit transparent et éclairé ».

Reste à savoir qui prendra la décision et sur quelles bases. Comme le rappelle le rapport de la Cour des comptes de juin dernier sur les déboires de la filière EPR, « les principales décisions relatives au nucléaire civil et militaire sont prises par le président de la République, depuis le début de la Ve République ».

Elles sont normalement préparées par le Conseil stratégique de la filière nucléaire, qui rassemble tous les acteurs de la filière, et sont prises au sein du Conseil de politique nucléaire, créé par un décret du 21 avril 2008, précise ce même rapport, qui critique un manque de travail approfondi par les administrations de tutelle pour éclairer les décideurs politiques. Les rapports commandés à RTE devraient contribuer à combler ce vide.

Il reste que la décision sur un sujet aussi essentiel, qui va engager le pays et sa population soit dans la sortie progressive soit dans le maintien pour de longues décennies d’un choix technologique dont les risques et les contraintes sont extrêmement lourds pour des bénéfices de moins en moins évidents, reste, depuis 1958, à la main du Président. Cette situation n’est tout simplement pas acceptable.

Le choix grave que s’apprête à faire à la France doit résulter d’une délibération démocratique spécifique. La décision doit revenir au Parlement. Et compte tenu de ses enjeux sur le très long terme, elle doit faire l’objet d’une procédure de consultation large et irréprochable, en mobilisant les différents outils de la démocratie participative, non exclusifs mais complémentaires : avis du Cese (Conseil économique, social et environnemental), conclusions d’un débat public organisé par la CNDP (Commission nationale du débat public), sans oublier les recommandations d’une convention citoyenne sur la relance du nucléaire. Celle sur le climat a montré combien cet exercice, s’il est bien mené, pouvait revigorer l’exercice de la démocratie appliquée à des choix de société fondamentaux.

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Commentaires (33)
Philippe B. 06/02/2021
https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/100-renouvelable-pour-pas-plus-cher-fastoche/ C'est peut-être un peu partisan et exagéré, mais pas plus que l'article de De Ravignan ou les "prédictions" de l'Ademe... A lire donc.
Zlotzky 05/02/2021
La Cour des comptes s'est à juste titre inquiétée de l'évaluation du coût du démantèlement des réacteurs nucléaires qu'elle juge sous-évalué. La projection actuelle des charges de démantèlement s’élève à 46,4 milliards d’euros, avec un calendrier qui s’étale sur plus d’un siècle... Déjà une belle somme mais de toute évidence sous-évaluée, comme toujours pour le nucléaire. Si le référent financier est celui des EPR alors il y a de quoi fortement s'inquiéter.
Philippe B. 06/02/2021
46 milliards, c'est peanuts par rapport à la valeur produite, entre 500 et 1000 fois plus élevée, pendant la durée de vie des centrales... (hypothèses: 50€/MWh, 50 ans, dispo 75%), et même si le démantèlement est sous-estimé d'un facteur 2 ou 3, ce qui reste à prouver.
Sax 05/02/2021
Sur les 4 points du rapport,le plus intéressant est le point 2 qui impose 1) un pilotage de la demande (en gros on peut s'attendre à des coupures de certains usages) 2) le stockage à grande échelle, qu'on ne sait pas vraiment faire actuellement 3) des centrales de pointe, si on veut être en décarboné il n'y a guère que l'hydraulique ou le nucléaire 4) une interconnexion transfrontalière pour pouvoir acheter à l'étranger sans garantie d'acheter du décarboné.
Sax 05/02/2021
Rien dans tout cela qui plaide pour un arrêt rapide de la production nucléaire. Même si on peut le déplorer, on n'a encore aucune solution de rechange.
Thierry 05/02/2021
qui parle d'un arrêt rapide ? On parle d'une transition et de ne plus investir hors maintenance sur le nucléaire mais sur le renouvelable.
hdemazure 05/02/2021
Ce rapport a fait l'objet d'une analyse exactement inverse dans d'autres médias, pour qui les conditions mentionnées rendaient improbables sa réalisation....comme quoi chacun cherche ce qu'il veut y trouver. Ce qui est sur, c'et que les français n'acccepteront pas les coupures d'électricité en plein hiver...et que certains projets de renouvelables , du type déforestation de 1000 ha dans les Landes pour installer des panneaux photovoltaiques, laissent dubitatif.
Jean Pierre M 04/02/2021
J'ai téléchargé le rapport IEA + RTE et je n'ai pas lu exactement la même chose que l'auteur de cet article. D'ailleurs l'Agence Internationale de L’Énergie se tue à dire et à écrire que les états ne doivent pas réduire le nucléaire, car il est indispensable à la transition. Le GIEC dit la même chose. Le rapport liste les technologies non matures, les investissements exorbitants, l'acceptabilité sur le territoire improbable. La France a une électricité déjà décarbonée, il y a d'autres soucis!
billy bob 04/02/2021
Allo ? Désolé "Anonyme" mais vous ne pouvez pas écrire "L'énergie nucléaire est décarbonée et ne produit pas de CO2", quid de la construction de la centrale ? rien pour le béton et tous les métaux ?… je n'attaque pas le concept de pollution par radiation sur des milliers d'années, non hein ;)
J.P. JOUANY 05/02/2021
Cette forme de production de CO2 existe pour tous lees moyens de production d'énergie.
ANONYME 05/02/2021
billy bob la construction des éoliennes ne nécessite pas du béton et d'autres matériaux ? Si vous acceptez de payer le Kilo watt d'électricité 4 fois plus cher qu'actuellement dans quelques années avec le passage aux énergies renouvelables c'est garanti . De plus la France devra acheter de l'électricité à d'autres pays et ainsi la France deviendra dépendante pour l'électricité comme elle l'est devenue pour la production des médicaments qui a été délocalisée .On a vu les conséquences.
Thierry 05/02/2021
Ben, ça c'est votre position, mais il ne me semble pas avoir lu la même chose. Un lien serait approprié, je pense. Merci
Jean Pierre M 04/02/2021
Les déchets nucléaires à forte activité et à longue durée de vie créés en France depuis le début tiendraient dans ma maison et si on n'avait pas arrêté Super Phénix on en aurait déjà éliminé la majeure partie sinon la totalité.
Thierry 05/02/2021
Vous auriez un lien pour le démontrer ? Merci
Jean Pierre M 04/02/2021
En fonction de l'énergie produite c'est le nucléaire le plus économe en béton, acier, surface occupée et investissements divers. Le solaire est le pire! Ce n'est pas le seul critère à considérer mais c'en est un.
billy bob 04/02/2021
et vous continuez ! Le premier EPR en France n'a toujours pas produit un pico-watt et a couté environ 10 milliards d'euros. EPR, on ne sait pas faire, un point c'est tout. Et les anglais veulent couler EDF et ses fabricants en en commandant 2 ou 3 pour pouvoir, une fois l'entreprise a genou, l'acheter une misère. L'énergie c'est très sérieux et peut-être qu'on doit y répondre différemment suivant où on est et ne pas penser solution unique (tout nucléaire) et dépendre de dictatures pour l'uranium
Jean Pierre M 04/02/2021
Les deux EPR chinois marchent très bien. En France on a un peu perdu nos savoirs faire industriels et peut-être que la terreur que font régner les antinucléaires conditionne un peu trop l'ASN et l'administration. Il serait vital de reprendre la main dans un domaine où l'on a été au top, voire pionniers avec les surgénérateurs.
Thierry 05/02/2021
Ben à vrai dire les modèles démocratiques Russes et Chinois ne me font pas rêver en matière de sécurité nucléaire.. Quand on constate combien EDF embrouille l'ASN, ce n'est pas pour rassurer non plus.
Jean-Charles Piketty 04/02/2021
Cela concerne toute notre énergie et donc notamment l’abandon du pétrole et du gaz pour la neutralité carbone en 2050. Il faudra diviser nos besoins d’énergie par plus de 2. Comment fait-on pour rénover thermiquement tout le parc immobilier résidentiel et tertiaire et la généralisation des véhicules électriques pour 2050 avec du zéro GES ? Vaste étude de nos besoins à mener, y répondre énergétiquement vient à mon avis en second plan. Rmque : le site de consultation RTE n’est pas disponible.
Jean-Charles Piketty 08/02/2021
Sur le site de consultation RTE concerte.fr, la consultation n'est pas ouverte à tous les citoyens mais seulement si vous êtes : - clients de RTE, c’est-à-dire acteurs ayant un contrat avec RTE relatif à l’accès au réseau ou au marché ; - associations, fédérations, syndicats professionnels regroupant un ensemble d’acteurs et ayant un mandat de représentation ; - concernés par la CPSR, c’est-à-dire représentants de parties prenantes souhaitant contribuer au débat public.
Guy FLURY 04/02/2021
Je craignais un article à charge du nucléaire, ouf, ce n'est pas le cas même si la préférence apparait entre les lignes. Mon inquiétude porte plutôt sur le débat, est-on encore capable de débattre, notamment sur un sujet aussi engageant pour l'avenir. Et le fct du Parlement n'est pas pour me rassurer, mais il s'agit de la représentation nationale. Sauf que la connerie et la mauvaise foi, et les conflits d'intérêts y sont représentés aussi. Je crois bcp + à la convention citoyenne. Exemplaire.
Thierry 05/02/2021
Plus que la convention citoyenne, je crois encore plus au même modèle déployé sur un maximum de citoyens. Internet nous le permet. Gros souci d'organisation, mais c'est jouable et c'est la seule démocratie quand le peuple débat et décide.. Démocratie directe.
Elegehesse 04/02/2021
Tous les commentaires précédents sont pertinents. Le communiqué de presse du ministère transforme les conclusions du rapport RTE du très difficile peu probable en faisable. Ravignan a-t-il lu ce rapport ou slt le CP caviardé comme le sont les résumés pour décideurs du GIEC. Ya pas besoin de comité de bobos des villes qui déciderait pour tout le monde : suffit de laisser les gens acheter l'électricité de leur choix: perso je ne veux pas d'électricité intermittente et plus chère.
Thierry 05/02/2021
"perso je ne veux pas d'électricité intermittente et plus chère." Ben oui, après toi le déluge... Après tout que les gosses se démerdent...
ANONYME 04/02/2021
La remise a niveau des centrale nucléaires existantes ne coûtera pas plus cher que le développement des énergies renouvelables qui n'assureraient pas une sécurité d'approvisionnement en électricité pour la France . D'autre part EDF va construire des centrales EPR qui produiront plus d’électricité que les centrales nucléaires actuelles .
ANONYME 04/02/2021
L'énergie nucléaire est décarbonée et ne produit pas de CO2 donc il serait incompréhensible de l'abandonner et ainsi prendre le risque d'une production d'électricité insuffisante dans les prochaines années ce qui entraînerait des coupures d'électricité . Produire de l'électricité avec des centrales nucléaires est moins polluant que de produire l'électricité avec des centrales au fioul ou au charbon.
Thierry 05/02/2021
sauf qu'un coup de grisou est moins dangereux que l'explosion d'une centrale, comme le démontre Fukushima, sauf que des résidus de charbon ne condamnent pas un territoire pendant des milliers d'année, sauf que si on peut faire sans nucléaire, je ne vois pas pourquoi on polluerait encore un peu plus la planète et devrions nous mettre en danger.
J.P. JOUANY 05/02/2021
Certe, cette forme de production d'énergie ne produit pas de CO2, mais produit des déchets radioactifs de très longue durée, et a besoin de refroidissement. Que se passera-t-il avec l'élévation de la température de l'eau?
Nicolas T. 04/02/2021
Vous raisonnez à travers le prisme d'une opposition radicale entre nucléaire et renouvelable. Dans ce cadre, la question nucléaire ne s'aborderait que dans une perspective de poursuite ou de sortie, ces deux voies étant par définition incompatibles. Si vous ne démontrez pas que ce cadre de pensée est le seul qui vaille la peine d'être considéré, vous êtes dans le dogmatisme. Un mix diversifié ne peut-il pas concilier les différentes contraintes (CO2, stabilité réseau et compétitivité) ?
Philippe B. 04/02/2021
6 au 8 janvier de cette année: temps froid, consommation importante en France (pointes à 85 GW). Peu de soleil (coeur de l'hiver quand même), et pas de vent: moyenne production éolien inférieure à 1 GW, soit 1.5% de la puissance éolienne installée. Chez nos voisins, notamment d'Europe N, guère mieux (il était gros l'anticyclone!), et on a du nous supplier d'éteindre les lumières. 2050, même situation, 100% EnR, on fait quoi?
Thierry 05/02/2021
On parle bien d'un mix et on peut espérer solutionner le pb du stockage.
georges T 04/02/2021
je n'ai toujours pas compris comment un tirage au sort non représentatif pour un collectif dont les manageurs ne sont pas eux mêmes représentatifs,permet d'améliorer un choix démocratique.Même un comité dit "scientifique" pose problème par le choix de ses membres.
Thierry 05/02/2021
Donc démocratie directe. Information, grand débat, vote ... et un parlement élu ou tirer au sort pour contrôler l'exécution des décisions populaires.
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