Birmanie : terres brûlées
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Amnesty International dénonce la création récente de bases de l’armée birmane sur le site de villages de la minorité musulmane rohingya. Cette communauté a été victime de massacres par ces mêmes forces armées à l’été 2017 et environ 670 000 de ses membres sont depuis lors réfugiés au Bangladesh voisin. Alors que le gouvernement dirigé par Aung San Suu Kyi a conclu en janvier dernier avec son homologue bangladais un accord qui prévoit le rapatriement des exilés rohingyas, les destructions de villages et leur remplacement par des installations militaires (casernes, héliports...) entravent encore ces retours déjà très improbables.
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