Les entreprises françaises sont-elles vraiment à plaindre ?
Alternatives Economiques n° 319 - décembre 2012
Valeur ajoutée, excédent brut d'exploitation, autofinancement… Les comptes des entreprises non financières se sont dégradés depuis la crise de 2008. Mais beaucoup plus dans l'industrie manufacturière que dans les services marchands. Pourtant, le gouvernement n'a pas prévu de mesures ciblées.
Le rapport Gallois et le débat sur la compétitivité de l'économie française amènent à revenir sur les comptes des entreprises et leur évolution depuis la crise.
La comptabilité nationale rassemble ces entreprises dans un ensemble appelé les "sociétés non financières".
Comme son nom l'indique celui-ci exclut donc les banques et les assurances, mais aussi le secteur public ainsi que les travailleurs indépendants et les entrepreneurs individuels.
Ces sociétés non financières employaient au second trimestre 2012 15,3 des 24,5 millions de personnes qui occupent un emploi en France.
Elles ont produit 56 % de la valeur ajoutée totale du pays.
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