Les bacs professionnels industriels

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Des postes d’ouvriers qualifiés au premier emploi

Moins nombreux que les CAP-BEP industriels, les bacheliers professionnels de cette même spécialité ont toutefois vu leur nombre croître au cours des dernières décennies, car ceux qui s’arrêtaient au CAP-BEP poursuivent aujourd’hui plus souvent jusqu’au bac, d’autant que l’emploi s’est raréfié. C’est une bonne chose, car les bacs professionnels industriels sont de bons passeports pour l’emploi. A 85 % des garçons, ces jeunes diplômés accèdent majoritairement à des postes d’ouvriers qualifiés.

Certes, un tiers d’entre eux ont passé plus de six mois au chômage au cours de leurs trois premières années de vie active, mais c’est moins que la moyenne des jeunes sortis du système éducatif en 2010. 45 % n’ont pas du tout connu de période sans emploi. Et malgré la mauvaise conjoncture, 78 % sont en emploi trois ans après avoir décroché leur diplôme.

6 % d’entre eux ont fait leurs études hors de leur région d’origine et ils sont une proportion identique à l’avoir quittée pour travailler. Par ailleurs, seuls 5 % ont repris leurs études et 9 % ont bénéficié de la formation continue, soit moins que la moyenne des jeunes de la génération 2010.

60 % de CDI

Lors de leur première embauche, ils ne sont qu’un quart à avoir un emploi à durée indéterminée, près d’un tiers (30 %) étant en CDD, un quart en intérim et 12 % en contrat aidé. Mais leur situation s’améliore et 60 % d’entre eux occupent un poste en CDI trois ans après avoir obtenu leur diplôme. On voit ainsi que l’intérim et les contrats aidés jouent pour ces bacheliers un rôle d’emploi d’insertion. Leur salaire médian net passe de 1 250 euros au début du premier emploi à 1 400 euros après trois ans de vie active, ce qui est légèrement plus que les bacheliers du tertiaire.

Un meilleur accès aux professions intermédiaires

Trois ans après avoir quitté l’école, ils sont à 58 % ouvriers et 20 % ont accédé à un statut de technicien (correspondant à des professions intermédiaires), soit plus que les jeunes titulaires des CAP-BEP industriels (9 %). Ils travaillent essentiellement dans des PME de l’industrie, mais aussi dans la construction, le commerce spécialisé et les services aux entreprises.

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