Les licences professionnelles du tertiaire
Encore peu nombreux
Majoritairement des filles (à 58 %), les titulaires d’une licence professionnelle du tertiaire sont encore peu nombreux. Créés en 1999, ces diplômes se sont en effet progressivement développés au sein des universités. Et aujourd’hui, le bilan de leur mise en place paraît positif. L’insertion de leurs titulaires est ainsi généralement très bonne et ces formations permettent aux diplômés de BTS ou de DUT de poursuivre leurs études jusqu’en master. Parmi les spécialités proposées, citons commerce, activités techniques de communication, ressources documentaires et bases de données, ou encore assurance, banque, finance, etc.
A signaler, 27 % de ces jeunes ont eu leur diplôme par la voie de l’apprentissage, reflet de la forte articulation de ces formations avec le milieu professionnel.
Un taux de chômage de seulement 8 %
Près de la moitié de ces jeunes (48 %) n’ont pas connu de chômage au cours de leurs trois premières années de vie active. Pour ceux qui ont connu une telle période, celle-ci a duré en moyenne moins de cinq mois. Et ils ne sont plus que 8 % à être au chômage trois ans après leur sortie du système éducatif.
Professions intermédiaires
Près d’un tiers a décroché un premier poste en CDI, mais 69 % sont en emploi à durée indéterminée trois ans après être entrés dans la vie active. Leur première embauche s’est généralement faite à un niveau assez satisfaisant de rémunération, avec un salaire médian de 1 300 euros nets. Trois ans après la fin de leurs études, leur salaire est de 1 500 euros et équivaut à celui des licenciés en mathématiques, sciences et techniques.
On les trouve aussi bien dans l’industrie (11 %), le commerce (13 %), les activités financières et d’assurance (19 %) ou encore dans l’administration publique (12 %).
17 % sont cadres et la moitié exercent en 2013 une profession intermédiaire, signes que les étudiants titulaires de BTS ou de DUT ont valorisé en termes de statut la poursuite de leurs études en licence.