Les licences professionnelles industrielles
Un lien fort avec le milieu professionnel
Majoritairement des garçons (à 64 %), les titulaires d’une licence professionnelle industrielle sont plus nombreux que leurs homologues du tertiaire, mais avec des effectifs encore relativement faibles, même s’ils augmentent. Créés en 1999 (voir page 40), ces diplômes assurent une bonne insertion à leurs titulaires. Un tiers de ces jeunes ont obtenu leur diplôme par la voie de l’apprentissage, reflet de la forte articulation de ces formations avec le milieu professionnel.
84 % en emploi
44 % des jeunes titulaires d’une licence professionnelle industrielle sortis en 2010 du système éducatif n’ont pas connu de chômage au cours de leurs trois premières années de vie active et 28 % durant une période de moins de cinq mois. De même, ils sont 84 % à être en emploi en 2013 et leur taux de chômage (10 %) demeure bas, même s’il a augmenté comparé à la génération 2004.
Un niveau de salaire satisfaisant
29 % ont décroché leur premier poste en CDI, 42 % en CDD, 18 % en intérim et 6,5 % en contrat aidé. Néanmoins, 76 % sont en emploi à durée indéterminée trois ans après être entrés dans la vie active, soit 10 points de plus que la moyenne de leur génération. Leur première embauche s’est généralement faite à un niveau assez satisfaisant de rémunération, avec un salaire médian net de 1 400 euros. Trois ans après la fin de leurs études, leur salaire est de 1 650 euros, soit supérieur à celui des licenciés en mathématiques, sciences et techniques.
15 % sont cadres et 64 % exercent une profession intermédiaire, signes que les étudiants titulaires d’un BTS ou d’un DUT ont valorisé en termes de statut la poursuite de leurs études en licence.