Les sortants d’écoles d’ingénieurs
Un des meilleurs remparts contre le chômage
Pour pallier la pénurie d’ingénieurs, les pouvoirs publics ont multiplié les formations depuis les années 1980 et le nombre de diplômés s’en est fortement accru. Ce diplôme reste une valeur sûre et un des meilleurs remparts contre le chômage. Les ingénieurs trouvent un emploi sans difficulté, et leur taux de chômage est de seulement 3 % trois ans après avoir obtenu leur diplôme, même en cette période de crise. Ainsi, 95 % sont en emploi en 2013.
Une forte masculinisation
Cette population reste malheureusement très majoritairement masculine, avec seulement 29 % de femmes pour la génération de jeunes entrés dans la vie active en 2010. Toutefois, la féminisation a progressé de quatre points par rapport aux générations 2004 et 1998.
L’apprentissage s’y développe, puisque 19 % d’entre eux ont obtenu leur diplôme par cette voie.
Un CDI très vite
Près des deux tiers de ces diplômés ont un emploi à durée indéterminée lors de leur première embauche. Et trois ans après leur sortie du système éducatif, ils sont même 87 % dans ce cas. Ils ont démarré avec un salaire médian net de 2 000 euros. Au bout de trois ans, celui-ci s’élève à 2 300 euros.
Contrairement aux autres diplômés, leur situation ne s’est donc pas dégradée par rapport à la génération 2004, au contraire, elle s’est même améliorée. Dans l’ensemble, les ingénieurs bénéficient donc d’emplois stables et de rémunérations élevées, mais on observe quelques disparités selon les spécialités et les écoles.
88 % de cadres
En 2013, 88 % des ingénieurs sont cadres. Les trois quarts d’entre eux exercent une activité technique qui correspond à leur formation (études et développement, production, fonctions technico-commerciales). Une plus petite part occupe des postes de cadres administratifs et commerciaux (consultants, ingénieurs conseils, chefs de projet ou chargés d’études). Ils travaillent majoritairement dans les grandes entreprises et surtout dans deux secteurs : les services aux entreprises (ingénierie, sociétés de services informatiques) et l’industrie.