La mobilité professionnelle et le turn-over
Le marché du travail n’est pas figé : chaque année, des millions de salariés changent d’entreprise. Certains le font par choix ou pour des raisons personnelles, alors que d’autres perdent leur emploi pour des raisons notamment économiques.
Le taux de rotation des effectifs (moyenne des taux annuels de sortie et d’entrée) varie fortement selon les secteurs d’activité. Il est ainsi bien plus élevé dans les services que dans l’industrie ou la construction.
Plus globalement, les attentes des entreprises à l’égard des salariés nouvellement recrutés s’accroissent, à en juger par la baisse de la stabilité de l’emploi, mesurée par le pourcentage de personnes qui occupent encore le même emploi six mois après leur embauche. Une instabilité qui frappe surtout les employés et les ouvriers.
La mobilité volontaire des salariés dépend aussi de l’état du marché du travail. On observe ainsi une forte corrélation inverse entre taux de chômage et taux de rotation dans le bâtiment : il est plus facile d’aller voir ailleurs quand le marché du travail repart.