Lexique

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Apprentissage : le contrat d’apprentissage permet à un jeune de préparer la partie pratique d’un diplôme en apprenant son métier chez un professionnel, lequel lui laisse du temps pour préparer aussi la partie théorique de l’examen. L’apprenti perçoit une rémunération inférieure au Smic car il est considéré comme étant en partie en formation. Mais il est aussi considéré comme un salarié et bénéficie à ce titre des mêmes droits et des mêmes devoirs que les autres (congés, durée du temps de travail, etc.).

Bourses sur critères sociaux : destinées aux étudiants en formation initiale, les bourses sur critères sociaux de l’enseignement supérieur sont versées sur 10 mois et leur montant varie en fonction de l’échelon auquel elles sont attribuées, de 1 640 euros à 4 697 euros par an.

CDD (contrat à durée déterminée) : contrat de travail prévoyant une période de travail limitée dans le temps et indiquant explicitement sa date de fin.

CDI (contrat à durée indéterminée) : contrat de travail conclu sans limitation de durée.

Conjoncture : désigne la façon dont évolue à court terme l’activité économique et, avec elle, le niveau de l’emploi.

Déclassement : occupation d’un emploi pour lequel une personne paraît surqualifiée compte tenu de sa formation initiale.

Insertion : l’insertion (sociale) désigne habituellement la capacité d’une personne à se voir reconnaître par les autres une place dans la société. Elle passe normalement par l’occupation d’un emploi, donc par une insertion professionnelle.

Licence-master-doctorat (LMD) : réforme adoptée en 2002, laquelle articule les cursus universitaires autour de trois grands niveaux, bac + 3 (licence), bac + 5 (master) et bac + 8 (doctorat). Des niveaux valides à l’échelle européenne.

Mobilité : capacité pour un salarié à passer d’un emploi à un autre. Selon les cas, on parlera de mobilité sectorielle (changement de secteur d’activité), géographique (changement de lieu de travail), professionnelle (changement de métier), etc.

Précarité : situation sociale d’une personne dont les revenus futurs sont marqués par une forte incertitude. Si les revenus sont précaires, c’est généralement - mais pas seulement - parce que l’emploi lui-même est précaire : intérim, CDD, stage et toute forme d’emploi qui repose sur un lien salarial limité dans le temps.

RSA/RSA jeune : Prestation d’aide sociale versée en remplacement du revenu minimal d’insertion (RMI) depuis mi-2009 (ainsi qu’en remplacement de l’allocation parent isolé) à tous les travailleurs vivants dans des ménages dont le niveau de vie est inférieur au Smic à temps plein. Le RSA est divisé en deux parties : Le RSA "socle" qui remplace le RMI et l’allocation parent isolé (API) ; Le RSA activité dit "chapeau" qui consiste en un supplément de revenus pour les travailleurs "pauvres". Le RSA a été étendu depuis septembre 2010 aux jeunes de moins de 25 ans (RSA jeunes) qui ont travaillé deux ans durant les trois dernières années.

Salaire médian : la médiane est la valeur qui sépare un ensemble en deux parties composées d’autant d’individus chacune. Le salaire médian est donc celui pour lequel on compte autant de salariés mieux payés que moins bien payés.

Stage : la loi du 28 juillet 2011 fixe officiellement la durée d’un stage à six mois au maximum par année d’enseignement, afin d’éviter le recours aux stagiaires pour remplacer un poste permanent. Depuis fin 2009, la rémunération d’un stagiaire est devenue obligatoire lorsqu’il effectue un stage de plus de deux mois consécutifs (au lieu de trois précédemment).

Taux de chômage des jeunes : nombre de jeunes au chômage divisé par le nombre de jeunes actifs, c’est-à-dire en emploi ou à la recherche d’un emploi. A ne pas confondre avec la proportion de chômeurs parmi les 15-24 ans, c’est-à-dire le nombre de jeunes au chômage rapporté au nombre de personnes âgées de 15 à 24 ans dans la population.

Vie active : période pendant laquelle une personne a un travail ou en cherche un activement, et fait donc partie de la population active.

Zone urbaine sensible (ZUS) : ce sont des territoires infra-urbains définis par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville. Il existe 751 ZUS.

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