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Pipelines existants ou en projet

Afin de réduire sa dépendance croissante au pétrole et au gaz du Moyen-Orient, qui arrivent sur son territoire par voie maritime, la Chine voudrait s’approvisionner davantage par voie terrestre en Asie centrale, autour de la Mer Caspienne, et en Russie. Ce qui suppose la mise en place de pipelines longs et coûteux. Mais implique surtout de conclure des accords durables avec les Etats de la région. Un pipeline est en construction qui traverse le Kazkahstan et aboutira dans la région chinoise du Xinjiang, à majorité musulmane, et agitée de mouvements sécessionnistes. Mais c’est avec Moscou que les négociations sont le plus ardues. Car le Japon, client de Moscou lui aussi, fait monter les enchères. Tokyo a obtenu, en 2004, la modification du tracé d’un pipeline pétrolier prévu entre la Sibérie et Daqing. Le nouveau tracé court au nord de la frontière chinoise jusqu’à Nakhodka. Un dérivation devrait amener une part de l’or noir à Daqing, via Skovorodino. Reste à savoir comment se fera le partage entre Pékin et Tokyo.

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