Sommaire

Alternatives Internationales n°032 - 09/2006

Quatre géants qui changent le monde

Sultanat d'Oman : y a-t-il une vie après le pétrole ?

Ses réserves de brut ne sont plus que de dix-neuf ans et la production chute déjà. Activités de substitution, "omanisation" de l'emploi, l'ère post-pétrole se prépare. Non sans difficultés.

Chine, Brésil, Inde, Afrique du Sud : quatre géants qui changent le monde (introduction du dossier)

Chine-USA : le duel

Depuis 1979, Pékin privilégie son ascension économique. Et sa politique étrangère est soumise à cet objectif. D'où un principe directeur: pas d'ingérence dans les affaires des autres. Pour l'instant. Car elle rêve, à terme, de concurrencer Washington.

Inde : quand la bombe en impose

Après avoir refusé l'arme nucléaire au nom du pacifisme, Delhi réalise des essais en 1974, puis en 1998, car il veut entrer dans le club des grands.Pari en partie réussi, l'après-11 septembre lui donnant un intérêt stratégique décisif.

Brésil : mariage de raison

L'unilatéralisme américain a poussé le quatrième exportateur mondial de produits agricoles à jouer collectif. Boosté par ses succès à l'OMC contre les Etats-Unis et l'Europe sur le coton et le sucre, Brasilia renforce ses alliances au Sud, initiées avant l'arrivée au pouvoir de Lula.

Afrique du Sud : les bénéfices des bons offices

La première puissance industrielle du continent se rêve en pilier de la renaissance africaine. Sa médiation pour la paix au Burundi et en RDC sont des succès.Mais ses errements au Zimbabwe ont déçu les Occidentaux.

Gouvernance mondiale : "le Sud s'inspire du modèle européen"

ONU "La réforme du Conseil de sécurité est bloquée"

Kyoto "Le Nord doit aider le Sud sur les technologies nouvelles"

Comment réanimer l'Europe (introduction au dossier)

Une Europe à son image, la prétention française

Dès l'origine, la France n'a accepté l'Europe qu'à condition de la dominer et qu'elle lui ressemble. Une ambition entretenue par ses dirigeants, de droite comme de gauche. Mais totalement obsolète à l'heure de la globalisation. Et dans une Union élargie.

Grande-Bretagne, la stratégie du mauvais élève

Paradoxe. La nation la plus europhobique s'est révélée être un des membres de l'Union les plus scrupuleux dans l'application des directives communautaires. Car les Britanniques se battent pour imposer leur vision de l'Union, libérale et inter-gouvernementale. Et touchent aujourd'hui les dividendes de leur pugnacité.

Pays-Bas : la peur de se perdre

L'Espagne fonceuse

L'europhilie des Espagnols est totale.Cette ferveur remonte à la renaissance de la démocratie dans le pays. Pour la gauche, l'Europe a été un garant contre le retour à l'autoritarisme. Pour la droite, l'assurance du maintien d'un système économique et politique libéral.

La République tchèque déjà désabusée

"La relance de l'Union prendra une génération"

L'Europe s'est construite sur des compromis imparfaits. Elle doit renoncer pour l'heure à toute ambition constitutionnelle. Et ne redémarrera qu'en se donnant des projets limités mais concrets, par exemple, en matière de sécurité,de justice et d'immigration. Sans rêver à un Etat-providence, elle doit renouer avec les ambitions sociales des origines.

Femmes du Sud : leur corps leur appartient (introduction au dossier)

Maroc : succès sur le front du planning familial

Les Marocaines ont deux fois moins d'enfants qu'il y a vingt ans. Un résultat lié à l'accès des femmes à l'éducation et à l'emploi, et à l'efficacité de l'action d'associations comme le planning familial marocain. Voyage au centre de Témara.

Inde : quand l'échographie se retourne contre les filles

Colombie : "Nous avons réussi à sortir l'IVG du champ de la morale"

Cameroun : opération école sans grossesse

A Yaoundé, de jeunes mères célibataires participent à un réseau d'éducation sexuelle dans les écoles. Et préparent des campagnes nationales grand public. Reportage.

"Les positions américaines sur l'IVG sont meurtrières pour le Sud"

La contraception piétine, surtout chez les jeunes"

Les progrès de la contraception restent très faibles dans les pays pauvres. En cause son coût, sa limitation aux couples mariés et des sociétés où le droit des femmes à disposer de leur corps n'est toujours pas reconnu.