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Se déplacer autrement

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Très impliquées dans la transition écologique, les coopératives sont en plein essor dans le domaine de l’autopartage et de la promotion du vélo. Des ateliers associatifs de réparation, comme La Rustine sur Dijon, créé en 2011, sont pensés comme des lieux d’éducation populaire, visant à démystifier ce domaine réputé technique. Certains s’organisent en réseaux : L’Heureux Cyclage, réseau des Ateliers Vélo participatifs et solidaires, rassemble plus d’une centaine d’ateliers associatifs d’aide à la réparation de la petite reine en France. L’association Ensemble à vélo dans l’agglomération dijonnaise (Evad) milite pour que l’usage du vélo reprenne toute sa place dans la métropole bourguignonne. Beaucoup de ces associations locales marient promotion du vélo et mixité sociale, comme l’association Cric & Co.

Le monde automobile n’est pas en reste. Créé en novembre 2007 à Carhaix, en Bretagne, avec 11 salariés d’insertion et avec le slogan "Ici, on répare des voitures, mais pas que...", le Garage solidaire est un chantier d’insertion avec 14 de ses 17 employés en apprentissage et en contrats aidés. Et son modèle fait des petits.

On peut évoquer aussi le réseau d’autopartage Citiz, qui réunit neuf Scic réparties dans 80 villes. Avec 25 000 abonnés, son modèle financier est équilibré et s’accommode très bien du modèle coopératif. Ou encore la Scop Scity.coop : cette start-up coopérative travaille notamment sur une application de covoiturage sur courte distance qui favorise l’insertion professionnelle.

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