Les rebelles des Kivu
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La défaite militaire d’un mouvement rebelle, le M 23, début novembre, face aux troupes de Kinshasa est un succès pour le régime de Joseph Kabila. Mais rien n’est réglé : il reste des dizaines de groupes armés dans les deux Kivu, qui prospèrent grâce au racket et au pillage des ressources minières. Ils sont les fruits de l’histoire tourmentée de la région des Grands Lacs, et notamment des guerres congolaises (1996-1997, 1998-2003) dans lesquelles les pays voisins (Rwanda, Ouganda...) ont été impliqués. Leur multiplication révèle aussi que malgré la démocratisation théorique de la République démocratique du Congo, les armes continuent d’être pour les élites du pays, et singulièrement à l’est, un instrument privilégié des luttes politiques.
Les principales factions en présence
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