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L’Ukraine peut-elle encore gagner la guerre ?

10 min

[Ukraine, deux ans après] Enlisé dans une guerre d’usure, Kiev est plus que jamais dépendant de l’aide des Occidentaux, dont la dynamique s’essouffle. L’année s’annonce aussi difficile sur le terrain militaire que complexe sur les plans industriel et diplomatique.

Série 1/5

Même Volodymyr Zelensky a reconnu « une impasse ». Deux ans après le début de la guerre, et malgré la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023, l’armée de Kiev ne parvient pas à reprendre le contrôle de ses territoires de l’est conquis par les Russes. Pas plus que les Russes ne parviennent à déplacer durablement la ligne de front vers l’ouest.

L’Ukraine a bien libéré 50 km2 au mois d’octobre, selon le site War Mapper, qui cartographie le conflit. Mais la Russie a repris 32 km2 au mois de décembre. Au total, en 2023, aucun des deux pays n’a réalisé d’avancées territoriales significatives. Début janvier, 17 % du territoire ukrainien restait sous contrôle russe. Un pourcentage qui n’a pas varié depuis plus d’un an…

Même Volodymyr Zelensky a reconnu « une impasse ». Deux ans après le début de la guerre, et malgré la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023, l’armée de Kiev ne parvient pas à reprendre le contrôle de ses territoires de l’est conquis par les Russes. Pas plus que les Russes ne parviennent à déplacer durablement la ligne de front vers l’ouest.

L’Ukraine a bien libéré 50 km2 au mois d’octobre, selon le site War Mapper, qui cartographie le conflit. Mais la Russie a repris 32 km2 au mois de décembre. Au total, en 2023, aucun des deux pays n’a réalisé d’avancées territoriales significatives. Début janvier, 17 % du territoire ukrainien restait sous contrôle russe. Un pourcentage qui n’a pas varié depuis plus d’un an.

Cet enlisement en témoigne, la guerre en Ukraine est devenue une guerre d’attrition, dont le vaincu risque d’être celui qui aura épuisé ses forces et ses réserves en premier. Pour l’Ukraine, la capacité à tenir cette guerre d’usure dans le temps dépend de l’ampleur du soutien occidental, qu’il soit américain ou européen.

Elle en est en effet dépendante sur le plan financier, car la Russie a pris soin de cibler les principales sources de revenus de Kiev, à savoir ses exportations électriques et agricoles. Les aciéries, concentrées dans l’est du pays, ont aussi été lourdement affectées par la guerre, et ont réduit leurs exportations de plus de 60 % entre 2021 et 2022.

Sur le plan strictement militaire, l’Ukraine est également dépendante des livraisons de matériel (munitions, chars, etc.) des Occidentaux.

En manque de munitions

Aucun des deux pays ne disposant d’une puissance aérienne suffisante, les armées russes et ukrainiennes « comptent sur des tirs indirects, par des mortiers, de l’artillerie et des systèmes de lancement de roquettes multiples, pour se défendre contre les avancées ennemies et soutenir leurs propres offensives », explique Gustav Gressel, chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), spécialiste des questions de défense.

L’Ukraine, qui tire pourtant deux à trois fois moins que Moscou, importe 85 % de sa consommation de munitions

De part et d’autre, la capacité à constituer un stock suffisant de munitions est donc une variable déterminante pour la suite du conflit. La Russie, qui a réussi à contourner partiellement les sanctions occidentales afin de limiter leur impact sur son économie, est en capacité de produire 2,5 millions de munitions par an, à comparer aux 7 millions qu’elle a tirées en 2023.

« L’effort de guerre russe est tenable sur le long terme car le complexe ­militaro-industriel russe a certes été renforcé, mais le secteur civil n’a pas encore commencé à produire des équipements militaires, estime Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du centre Russie/Eurasie de l’Institut français des relations internationales (Ifri). La Russie n’est pas encore entrée dans une économie de guerre. »

De son côté, l’Ukraine, qui tire pourtant deux à trois fois moins que Moscou, importe 85 % de sa consommation de munitions. Or « la dynamique du soutien à l’Ukraine s’est ralentie », affirme le think tank allemand Kiel Institute. Les aides engagées entre août et novembre 2023 seraient inférieures de 90 % à celles octroyées sur la même période en 2022.

Le constat est valable de part et d’autre de l’Atlantique. Côté américain, le dernier plan d’aide à l’Ukraine, actuellement en discussion, suscite l’opposition des Républicains au Congrès, qui ont conditionné sa validation à un durcissement de la politique migratoire américaine.

Côté européen, un nouveau plan d’aide financière de 50 milliards d’euros (33 milliards de prêts et 17 milliards de dons échelonnés jusqu’en 2027) a finalement été accordé fin janvier, mais cet argent frais ne permet pas de répondre aux besoins opérationnels de Kiev dans un contexte de mise en retrait des Américains, dont le risque s’accentuera en cas de retour de Donald Trump à la Maison Blanche en fin d’année.

« Depuis le début de la guerre, les Américains ont surtout fourni un soutien militaire à l’Ukraine, et les Européens principalement une aide financière, en raison de leur plus faible niveau de stock de matériels militaires », précise Julien Malizard, titulaire adjoint de la chaire économie de défense à l’Institut des hautes études de défense nationale.

Certains pays européens ont toutefois pu déstocker plus massivement que d’autres. Les Etats baltes ou l’Allemagne, par exemple, disposaient encore de matériel soviétique qu’ils ont pu donner à l’Ukraine.

« Le Danemark et les ­Pays-Bas, qui étaient en train de remplacer leur flotte d’avions de combat F-16 par des F-35 américains pour rentrer dans les standards de l’Otan, ont également accéléré ce renouvellement générationnel pour aider l’Ukraine », décrit-il.

L’ampleur controversée de l’aide française  

La France, de son côté, figure plutôt en queue de peloton, selon le classement du Kiel Institute qui fait référence. Le soutien militaire direct de la France à l’Ukraine est estimé à 570 millions d’euros entre février 2022 et octobre 2023, contre 18 milliards d’euros pour l’Allemagne, et un peu plus de 2 milliards pour la Suisse ou les Pays-Bas.

Voilà qui n’a pas plu au ministre français des Armées, Sébastien Lecornu : « Les données du Kiel ne sont ni fiables, ni viables », s’est-il emporté à la mi-janvier. Les raisons invoquées figurent dans un rapport parlementaire publié en novembre dernier. La qualité des dons est notamment mise en avant : le soutien français se distinguerait par « son caractère complet, incluant formation, maintenance en condition opérationnelle, carburant et pièces détachées », « très apprécié des Ukrainiens ».

Autre argument mis en avant : lorsqu’un Etat membre donne du matériel à l’Ukraine, il est remboursé par la Facilité européenne pour la paix que Bruxelles utilise pour inciter les Etats membres à céder du matériel militaire.

Or, comme les contributions de chaque pays à ce fonds sont déterminées sur la base de leur revenu national, « Paris contribue à ce remboursement à hauteur de 18 % », explique le rapport. Certains pays apparaîtraient donc comme des donateurs alors qu’in fine, la France a payé une partie des équipements. Mais le milliard d’euros en jeu ne suffit pas à combler l’écart avec nos voisins européens.

En prenant en compte ce mécanisme, ainsi que les coûts de la formation dispensée par les militaires français aux Ukrainiens, l’aide française, estime le rapport, s’élèverait au total à 3,2 milliards d’euros.

« Ce chiffre est obtenu grâce à des tours de passe-passe comptables. Par exemple, les matériels livrés sont comptabilisés à leur valeur d’achat d’un équipement équivalent aujourd’hui, plutôt qu’à leur coût d’acquisition d’origine. Cela revient à vendre une Twingo de 1998, et à la valoriser au prix de la Tesla qu’on achète en remplacement. Ça n’a pas beaucoup de sens », ironise Léo Péria-Peigné, chercheur à l’Ifri, pointant un « positionnement stratégique ambigu de la France depuis le début de la guerre ».

L’Europe peine à produire des obus

Au niveau européen, « les stocks, qui permettaient de donner le temps à la production industrielle de se mettre en route, sont désormais écoulés. Mais le rythme de production n’est pas encore suffisant. Nous entrons donc dans une nouvelle phase, plus difficile », annonce Léo Péria-Peigné, chercheur au centre des études de sécurité de l’Ifri. Les pays qui souhaitent continuer à aider l’Ukraine doivent maintenant produire pour le faire, et rapidement.

Le soutien à l’Ukraine devient un sujet industriel. Or l’industrie européenne de la défense s’est considérablement affaiblie depuis la fin de la guerre froide

Le soutien à l’Ukraine devient un sujet industriel. Or l’industrie européenne de la défense s’est considérablement affaiblie depuis la fin de la guerre froide. Raison pour laquelle presque 80 % des commandes d’armement européennes ont été passées à des pays extérieurs à l’Union européenne en 2022 et 2023.

En tête du podium des fournisseurs figurent les Etats-Unis. Mais « la part de la Corée du Sud sur le marché européen de la défense augmente rapidement », souligne Jean-Pierre Maulny, spécialiste des questions de défense à l’Institut français de relations internationales et stratégiques (Iris). Le principal acheteur est la Pologne, qui a commandé 170 chars à Séoul. Le désinvestissement est particulièrement flagrant dans le secteur des munitions.

« On pensait que c’était une arme du passé !, justifie Julien Malizard. Après la guerre froide, les Etats avaient plutôt fait le pari des équipements à la pointe de la technologie. »

Résultat, l’Union ne respectera pas son engagement de livrer un million d’obus par an à l’Ukraine au printemps. Selon le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, 530 000 obus seront livrés, soit « un peu plus de 52 % de l’objectif ».

En clair, les Européens sont capables de fournir en une année ce que les Ukrainiens consomment en quelques semaines. L’industriel français Nexter, qui fabrique des obus près de Bourges (Cher), a beau avoir annoncé un doublement de ses capacités de production en 2025, cela reste loin des besoins pour un conflit d’une telle intensité.

La faute à des problèmes d’approvisionnement ? La poudre explosive, notamment, n’était plus produite sur le sol français. L’entreprise Eurenco a bien annoncé l’ouverture d’une usine à Bergerac (Dordogne), mais celle-ci ne sera pas opérationnelle avant 2025.

Par ailleurs, « la diversité des matériels produits au sein de l’Union européenne complique l’atteinte d’économies d’échelle pour accélérer la production et en réduire le coût, tout comme elle complique la gestion militaire en Ukraine, où coexistent des matériels aux standards de l’Otan et des modèles soviétiques », explique Julien Malizard.

Ces derniers nécessitent des munitions de 152 millimètres (contre 155 pour les standards Otan) qui ne sont plus beaucoup produites en Europe, hormis par exemple en Bulgarie.

Réorienter les exportations ?

En France, « le ministère des Armées insiste auprès des industriels pour qu’ils augmentent leurs cadences de production. Mais l’Etat ne passe pas assez de commandes pour les inciter à produire, constate par ailleurs Léo Péria-Peigné. Or c’est essentiel dans ce secteur, qui ne peut pas fonctionner avec une offre excédentaire, étant donné que l’Etat est l’unique acheteur du matériel. »

Les limites ne sont pas seulement industrielles, pointe toutefois Josep Borrell : « Le moyen le plus rapide, le moins cher et le plus efficace d’augmenter notre approvisionnement en munitions pour l’Ukraine est de cesser d’exporter vers des pays tiers, insiste-t-il. Et c’est quelque chose que seuls les Etats membres peuvent faire. »

« A l’heure actuelle, le soutien des Etats à l’Ukraine se fait sur la base du volontariat car nous ne sommes pas dans un contexte de mobilisation de guerre. En France, l’Etat n’a pas édicté aux entreprises de priorité dans leurs livraisons en faveur de l’Ukraine », abonde Renaud Bellais, directeur de l’Observatoire de la défense à la Fondation Jean-Jaurès.

Au-delà de la guerre en Ukraine, ce réarmement pose la question de la prolifération des armes au niveau mondial. « Une capacité de production accrue nécessitera plus de débouchés et des exportations d’armes facilitées, qui attiseront davantage la guerre et la répression », insiste l’Enaat, le Réseau européen contre le commerce des armes.

Ce risque est accru dans le cas de l’industrie française de la défense, dont les exportations ont été encouragées depuis plusieurs décennies pour pallier la faiblesse de la demande domestique.

Voyant déjà se matérialiser la baisse du soutien occidental, l’Ukraine essaie, quant à elle, de développer sa propre industrie. Non sans difficultés.

« Récemment, les bombardements stratégiques russes ont commencé à se concentrer sur les villes de l’ouest de l’Ukraine qui abriteraient les nouvelles usines de l’industrie de défense ukrainienne ressuscitée », décrit Gustav Gressel, qui anticipe : « 2024 sera la période la plus difficile pour l’Ukraine depuis les deux premiers mois de l’invasion à grande échelle. »

Le remplacement, début février, du chef des armées ukrainiennes Valery Zaloujny par Oleksandre Syrsky témoigne de l’impératif, pour l’Ukraine, de trouver un nouveau souffle dans cette guerre.

 

Retrouvez notre série « Deux ans après, la résistance ukrainienne à l’épreuve »

 

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Commentaires (19)
Serge Martin 05/03/2024
Poutine est un dictateur. Les états européens, les USA, ont laissé faire quand il a modifié la constitution russe afin d'être à nouveau candidat. De la même facon qu'il y a 90 ans avec un certain Hitler, nous avons laissé faire. Poutine sera rester longtemps au pouvoir que Staline. Tout le monde a laissé faire l'annexion de la Crimée, pourquoi en aurait il été autrement avec l'Ukraine???? Poutine joue au poker menteur, mais pas avec des jetons, avec des vies humaines, après lui le déluge.
AA 27/02/2024
A
Paul 27/02/2024

Il est temps que cette guerre cesse

Fox Two 25/02/2024
L'Ukraine va comprendre que l'occident (USA, Otan, vassaux) l'ont entraînée dans une guerre perdue. Bravo Boris Johnson (sabotage des négociations de paix en février 2022). L'Europe y perd. Plus de gaz russe mais du gaz de chiste américain plus cher. L'Allemagne en récession sans NordStream2. Grand gagnant : USA en détruisant l'économie européenne, en voulant destabiliser la Russie, en faisant tourner leur économie militaire à distance. Nos politiques sont des robots sans cervelle.
ALAIN MULARD 21/02/2024
C'est vrai que si les dirigeants "bellicistes" ukrainiens, comme c'est écrit dans les commentaires acceptaient de livrer l'Ukraine à Poutine, un grand humaniste comme chacun le sait, la guerre s'arrêterait sûrement... Consternant et hallucinant de lire des propos pareils!
Karl PAOLO 21/02/2024
Attaquee la Russie directement avec des troupes des pays occidentaux, rasez Moscou a coup de bombed thermonucléaires puisque lescpays c occidentaux sont si puissants. on verra ce sui restera devla planete! les USA étaient pret a declancher un conflit nucléaire avec l’URSS pour des missiles a CUBA alors sûils en avaient en Turquie sans que les pays occidentaux n’aient rien a dire! l’Ukraine serait membre de l’OTAN et vous imaginez que la Russie ne dira rien!
Marc GUILBAUD 20/02/2024
Poutine joue sur le fait que les occidentaux n'auront pas les Coui.... de l'attaquer frontalement. En cela, il a sans doute raison. C'est un joueur d'échec, il il s'y connaît. En attendant, les Ukrainiens perdent leur temps et leurs vies, l'Europe perd de l'argent, l'Amérique s'en fout, elle votera Trump pour se débarrasser du moralisme européen. Et oui, c'est comme ça, même si ça fait pas plaisir à entendre. Et nous, pauvres citoyens, on regarde indignés et impuissants, drapés dans nos valeurs.
David Bernard 20/02/2024
Ce que n'ont pas l'Ukraine et ses alliés, une puissance suffisante de guerre "classique", c'est ce qui restera au bras de la Russie et ses alliés après une victoire de Poutine. Il aura toujours ses capacités de produire ou de se fournir de tant et tant d'obus ou autres.
Gourou51 20/02/2024
L'Ukraine ne peut gagner cette guerre face à la Russie même avec l'aide matérielle des pays occidentaux. De plus son réservoir en militaires commence à se tarir et certains ukrainiens pour éviter une mobilisation fuient leur pays. La seule solution pour faire céder Poutine c'est de mobiliser les troupes de l'OTAN mais comme aucun pays y compris la France n'est prêt à une confrontation direct avec les troupes russes ; je crains fort que la Russie parvienne à ses fins.
alterb roger 20/02/2024
Au lieu de donner espoir aux dirigeants Bellicistes et irresponsables Ukrainiens Exigez d'eux de négocier avec les Russes.Sinon à force de jouer à la roulette russe on risque d'être entraîner dans l'Apocalypse nucléaire.Nous ne sommes plus en 14!!!
FERNANDO FRANCO 20/02/2024
On aurait espéré un consensus sur le moyen de faire durer la paix en Europe, mais c'est une hystérie belliqueuse qui s'est produite, même les femmes aujourd'hui aux commandes de plusieurs instances de décision se sont avérées plus inclines à la guerre que ce qu'on aurait pu souhaiter du fait quelles sont plus attachées au bonheur de leurs enfants. Les aides occidentales ont surtout incité les russes à détruire la disponibilité humaine des Ukrainiens et ont déjà annihilé 3 générations... bravo!
elegehesse 20/02/2024
Se coucher devant une agression, fait moins de morts... Mais il semble que ce sont ceux qui ont vécu sous la férule des russes qui souhaitent que pootine échoue dans ses projets affichés.
EMMANUEL 08/04/2024
Moins de morts… dans l'immédiat, certes. Mais sur le long terme, ce n'est pas sûr du tout. « Négocier» avec un menteur qui ne tient pas ses engagements, où cela peut-il bien mener ? Le temps de se refaire une santé, et il ira un peu plus loin, et on n'aura que reporté le problème encore un peu plus près de nous. Apparemment, pour l'opinion française, tout cela reste très abstrait. C'est bien pourquoi les pays plus à l'Est qui savent ce que veut dire être sous occupation russe sont sur la brèche.
FERNANDO FRANCO 20/02/2024
On ne se resigne jamais en affichant du bon sens, on voit bien que les "valeurs occidentales" n'y sont pas au rendez-vous, vous les y voyez! Putin est une ordure certes, pour ne pas lui ressembler il aurait fallu faire le contraire de ce qu'il a espéré qu'on fasse...on y est allés comme des imbéciles et cette course à l'armement aura sûrement une facture à payer qui sera honorée par nos enfants... Pauvre orgueil.
NOREDDINE BENYAHIA 20/02/2024
En quoi cette agression concerne la France ???? Que les pays mandataires du Moyen Orient et responsable de la création d’Israel commencent par s’occuper d’un problème dont ils sont les responsables. Pour ce qui concerne l’Ukraine, il y a ….les Nations Unies.
Elegehesse 20/02/2024
Oui les européens puis les États-Unis sont responsables de la colonisation juive en Palestine. Après les accords de camp David et d'Oslo, les responsables de la situation actuelle sont les extrémistes israéliens et "arabes". Netanyahou est de la même "eau-cynique" que pootine et l'a rejoint en matière de crimes et en tant que politique utilisant la guerre pour se maintenir au pouvoir. L'appui et la fourniture d'armes US à Israel me désole, car zen n'ont pas besoin pour se défendre.
NOREDDINE BENYAHIA 21/02/2024
Non le colonisé et le colonisateur ce n’est pas la même chose. La violence des colonisés est le résultat de la violence des colonisateurs.
Elegehesse 20/02/2024
Pas mal d'européens de l'est condamnaient leur abandon, à Yalta, par l'ouest et les États-Unis, face à l'invasion et à la férule de l'urss. Les ukrainiens essayent d'exister hors de la russie, depuis 200 ans, et ils ont voté pour l'indépendance 3 fois en 100 ans. Laisser l'agressseur pootine avancer c'est lâcher une 2ème fois des européens et se préparer à des agressions sur les petits pays baltes, la moldavie... Reculer, "comme à Munich en 1938" coûte très cher ensuite.
Karl PAOLO 26/02/2024
les européens de l’est, c’est qui exactement ? Leurs c pats n’existent qu’aidés par l’UE, grace aux contributions nettes que versent la France et l’Allemagne au budget de l’UE. C’est a croure qu’en France, on nage dans l’opulence !
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